Une entreprise en difficulté n’est pas forcément condamnée : il existe des solutions concrètes avant d’en arriver à la liquidation. Chaque jour perdu, c’est une option en moins. On vous accompagne dès les premiers signaux pour éviter le point de rupture.
Faites le point maintenant, avant qu’il ne soit trop tard !
Trésorerie tendue, impayés fournisseurs, factures qui s’accumulent
Pression accrue des banques ou de l’URSSAF
Isolement du dirigeant, absence de vue claire sur les indicateurs
Cotation Banque de France défavorable
Ouvrir une négociation avec les créanciers, avant qu’ils ne déclenchent une procédure
Ces signaux doivent déclencher une intervention rapide, avant que la situation ne s’aggrave.
Face à des tensions de trésorerie ou des relations tendues avec certains créanciers, il existe des solutions préventives et 100 % confidentielles pour préserver votre activité : le mandat ad hoc et la conciliation.
Le mandat ad hoc et la conciliation sont deux procédures de prévention confidentielles accessibles à l’initiative du chef d’entreprise, sans obligation de déclaration de cessation des paiements. Leur objectif est d’anticiper les difficultés financières en ouvrant un dialogue constructif avec les créanciers avant qu’un conflit ne survienne. Entièrement confidentielles, ces démarches permettent de préserver l’image de l’entreprise tout en restant à sa tête, avec l’accompagnement d’un mandataire ou d’un conciliateur désigné par le tribunal. C’est une solution souple et rapide pour négocier des délais de paiement, éviter les poursuites et reprendre le contrôle de la situation avant qu’elle ne devienne critique.
Lorsqu’une entreprise traverse des difficultés importantes, plusieurs procédures dites « collectives » existent pour l’aider à gérer sa situation dans un cadre légal, souvent avec l’appui du tribunal de commerce. Elles visent soit à sauver l’activité, soit à organiser sa fin dans les meilleures conditions possibles.
Destinée aux entreprises en difficulté mais pas encore en cessation de paiements, la sauvegarde permet de geler temporairement les dettes et d'élaborer un plan de continuation (jusqu’à 10 ans) pour assurer une relance pérenne. C’est une procédure préventive pour reprendre le contrôle avant que la situation ne s’aggrave.
Quand l’entreprise est déjà en cessation de paiements, le redressement judiciaire offre une période d’observation pour analyser la situation. L’objectif est de mettre en place un plan de redressement ou, si nécessaire, de céder l’activité à un repreneur. Cette procédure cherche à sauver ce qui peut encore l’être : emplois, savoir-faire, parts de marché.
Si l’entreprise ne peut plus être redressée, la liquidation judiciaire est engagée. Elle vise à vendre les actifs, rembourser les créanciers dans la mesure du possible, et mettre fin à l’activité. Malgré sa dureté, elle permet parfois de préparer un nouveau projet sur des bases assainies.
Pensée pour les micro-entrepreneurs sans salariés et avec peu d’actifs, cette procédure simplifiée permet une remise totale des dettes et un effacement de l’échec entrepreneurial, afin de repartir plus léger.
Non, sauf décision collective. Commencez par une consultation discrète avant toute communication officielle.
Un audit immédiat pour détecter les signaux faibles et envisager un mandat ad hoc si nécessaire.
Si les dettes ne sont pas traitées, oui. Mais en anticipant, on limite totalement ce risque.
Oui : le CIP (Centre d’Information sur la Prévention des difficultés). Vous pouvez y demander un rendez-vous gratuit, sans obligation.